Aperçu des différentes chutes à réaliser selon le grade présenté – Mars 2025

Les passages de grades se rapprochent et les chutes sont un atelier commun à toutes les disciplines que nous enseignons.
Voici un aperçu des différentes chutes à réaliser selon le grade présenté.
Les critères de chacune évoluent également.
Merci à Antoine.
Toujours dans la perspective des passages de grades, voici une vidéo technique, spécifique Karaté-do.
Antoine décline le module Kihon en présentant les 4 ateliers qui le composent pour le 1er Dan :
– en ligne;
– multidirectionnel;
– Fudo dachi;
– cibles.
Les 4 notes qui en découlent sont regroupées en une seule UV.
NB : S’agissant d’un examen d’état, le règlement permet désormais au candidat de demander la traduction au jury, cependant, celui-ci est libre de noter selon ses principes au sens traditionnel et artistique de la discipline.
Ainsi, vous trouverez en commentaire sous ce post, une liste non exhaustive des termes japonais des différentes familles de waza propre à ce module :
– atemi;
– uke;
– unsoku;
– dachi;
– dan…
Concernant les grades Kyu, notre académie n’exige aux candidats, que la partie Kihon en ligne, d’où la développement particulier dans ce montage, toutefois, la traduction ne sera accordée que pour les ceintures blanches.
Rappel de nos critères :
Blanche : Une technique par pas.
Jaune: idem + ajout du iki ashi
Orange : deux techniques par pas + positions.
Verte : avec kime, 3 techniques par pas en avançant ou reculant, positions, déplacements et niveau.
Bleue : avec travail de hanches, enchaînements complexes construits avec l’ensemble du vocabulaire, intégrant les « désax », les esquives, les formes de mains ouvertes et techniques spécifiques Wado-Ryu.
Merci Antoine qui vient d’obtenir son premier Kyu.
Continuons avec l’épreuve Kihon Ippon Kumite (jusqu’au 1er Dan) :
Assaut conventionnel où l’attaque et le niveau sont annoncés par Tori.
Uke, en position d’attente (Yoï), défend et contre-attaque par Atemi/Kansetsu/Nage.
Le style Wado-Ryu apporte une ouverture technique davantage axée sur ces deux dernières.
Sur cette base, le pratiquant développe les sensations de Nagasu, Inasu et Noru.
– Nagasu : Aspiration de l’attaque et retrait du corps.
– Inasu : Déviation de l’attaque et rotation du corps.
– Noru : Accompagnement de l’attaque dans un mouvement liant défense et attaque et rotation du corps.
Ces principes seront appliqués en relation avec les différents temps d’action (Sen):
• Go no sen – Après l’attaque
• Taï no sen – Attaque dans l’attaque
• Sen no sen – Attaque avant l’attaque
Ces notions font référence aux différentes manières de reprendre l’initiative face à une attaque, de manière réactive, simultanée ou anticipée.
(Schéma ludique en commentaire)
N.B : Hironori Ōtsuka, le fondateur du karaté-do Wado-Ryu, trouvait le karaté Shotokan un peu limité. Il pensait que l’apport du ju-jitsu pouvait enrichir cet art martial et lui assurer un meilleur avenir.
Il reprochait notamment à ce style de décomposer sa technique en deux temps : d’abord, une défense (généralement par blocage) ; ensuite, une contre-attaque. Mais dans les arts martiaux japonais, la défense et l’attaque ne sont jamais séparées, la défense pouvant parfois se transformer en attaque.
Le Wadō-ryū se caractérise aussi par sa fluidité associée aux mouvements de l’eau, des positions plus hautes pour favoriser la mobilité et un travail important d’esquives pour éviter les rapports de force ainsi que l’apport de clefs et projections, directement empruntées aux techniques du judo et du ju-jitsu.
« Il faut considérer le Wadō-ryū comme une école de ju-jutsu à laquelle ont été ajoutées des techniques de karaté d’Okinawa et des techniques d’armes issues des écoles japonaises de sabre Yagyu et Toda. C’est ce qui explique que le Wadō-Ryu est bien plus proche des budō japonais traditionnels que des arts martiaux d’Okinawa. Le Wadō-ryū n’est pas un sport… Le but premier consiste à mettre l’adversaire hors de combat»
— Hironori Ōtsuka II
Dès son plus jeune âge, celui-ci aborde l’étude du Ju-Jitsu sous la direction de son oncle Chojiro Ebashi, et de son père, le docteur Tokujiro Otsuka. Par la suite, il devint le disciple de Tatsusaburo Nakayama, le 3e grand maître de l’école Shindō Yōshin-Ryū de Ju-Jitsu (créée en 1864).
En 1921, Nakayama lui décerne le certificat de maîtrise générale (menkyo-kaiden) de la Shindō Yōshin-Ryū et le désigne comme successeur officiel et 4e grand maître de l’école.
En 1922, il rencontre Gichin Funakoshi, fondateur du Shōtōkan Karate-do, à Tokyo. Sous sa direction, il progresse rapidement dans ce nouvel art et devient son assistant trois ans plus tard. Fort de ses connaissances en ju-jutsu et en médecine traditionnelle, Otsuka commence à modifier les techniques qui lui sont transmises.
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